Portrait de Laura Mortelette, 20 ans, bénévole aux Restos du Coeur et à l’Association des Paralysés de France

Mis à jour le 05/12/2017
  • Depuis combien de temps êtes-vous bénévole ou volontaire ?

J’ai commencé aux Restos du cœur il y a trois ans et au mois de juillet, je suis partie avec l’Association des Paralysés de France (APF).

  • Pouvez-vous décrire l’action que vous menez bénévolement ?

Je suis partie en mission et je m’occupais de polyhandicapés entre 18 et 22 ans. J’étais chargée du soin et de l’accompagnement des personnes ainsi que de l’organisation d’activités. Nous étions à Gap pendant 15 jours et nous avons visité les sites touristiques. Au centre, nous préparions des activités manuelles. L’objectif était de faire passer du bon temps à nos vacanciers.

  • Quel(le) parcours/ motivation vous a amenée à cet engagement ?

J’ai entendu parler du bénévolat par mon compagnon qui en faisait déjà. Cela m’a motivé à me lancer dans une action de bénévolat en rapport avec mon projet professionnel (le service à la personne).

  • Cet engagement nécessite-t-il des capacités voire compétences particulières ?

Oui, j’ai dû mettre en pratique des techniques de soins. Il faut savoir faire une toilette et mobiliser certaines qualités comme être attentif et à l’écoute.

  • Être bénévole en 2017 qu’est-ce que cela signifie pour vous ? Qu’en tirez-vous personnellement ?

Être bénévole c’est avoir envie de donner de son temps pour les autres. Aujourd’hui il y en a de moins en moins. Pour moi, c’est une bonne expérience qui permet d’échanger et découvrir, rencontrer de nouvelles personnes. J’avais déjà travaillé avec des personnes polyhandicapées, mais cette expérience de bénévolat m’a permis de découvrir une autre vision de la vie vis-à-vis de ce public, sortir du quotidien de la structure et suivre leur rythme grâce à des sorties et profiter des vacances.

  • Quel est l’avenir du bénévolat selon vous ?

J’espère que cela ne disparaîtra pas, même si malheureusement il y en a de moins en moins. En tant que bénévole, j’en parle autour de moi et il faut continuer à en parler à d’autres. Certains ont des a priori sur le bénévolat et pense que cela n’apporte rien ou que c’est de la perte de temps. A une période où j’étais sans emploi, c’était pour moi une occasion de me lancer puisque rien ne me retenait et de toute façon je n’aime pas rester sans rien faire. Finalement, c’est une excellente expérience qui me sert dans mon parcours professionnel.