ATTENTION AUX CHENILLES URTICANTES

Mis à jour le 15/06/2018

Au printemps, les colonies de chenilles urticantes font cycliquement leur apparition dans notre environnement. Elles peuvent entraîner des troubles de la santé tels que démangeaisons, conjonctivite, maux de gorge…. La vigilance est donc de mise, en évitant tout contact avec les chenilles, leur nid et les zones potentiellement infestées.

En région Grand Est, c’est la chenille processionnaire du chêne (Thaumetopoea processionea) qui est la principale espèce proliférative.
Ces chenilles peuvent déclencher des irritations très intenses de la peau et des muqueuses (démangeaisons, conjonctivites, toux irritatives,…), mais aussi parfois des réactions allergiques (urticaire, asthme,…), qui deviendront de plus en plus sévères si les contacts avec l’allergène se répètent.

Pour les randonneurs ou les riverains, le risque sanitaire est maximal en mai-juin. Les nids tissés par les chenilles sur les arbres pour abriter leurs nymphes retiennent cependant une multitude de poils qui resteront urticants plusieurs années s’ils sont préservés de l’humidité.

Il y a peu de parade contre l’invasion de ces chenilles. Le recours à l’aspersion de pesticide est absolument à proscrire dans un logis

Une fiche de prévention destinée aux particuliers est accessible via le lien suivant :

https://www.grand-est.ars.sante.fr/system/files/2017-06/Pr%C3%A9vention%20chenilles%20processionnaires_0.pdf